Convertir un masque de sous-réseau

Ce convertisseur permet de transformer un masque de sous-réseau en notation décimale pointée (par exemple, "255.255.255.0") en son équivalent binaire (par exemple, "11111111.11111111.11111111.00000000") et inversement. Il offre également la fonctionnalité de calcul du préfixe CIDR correspondant (par exemple, "/24").

En plus de la conversion, il calcule le nombre d'adresses disponibles dans le sous-réseau, ce qui est essentiel pour la planification des réseaux.

Comment fonctionne le convertisseur ?

Le convertisseur prend en entrée un masque de sous-réseau exprimé dans l’une des notations standards (décimale pointée, binaire ou CIDR). À partir de cette valeur, il calcule automatiquement les représentations correspondantes dans les autres formats.

Vérification et gestion des erreurs

Le convertisseur inclut une vérification des entrées pour s'assurer que les valeurs saisies sont valides. Si une erreur est détectée, un message d'erreur s'affiche.

Qu’est-ce qu’un masque de sous-réseau ?

Une adresse IP est divisée en deux parties : la partie réseau et la partie hôte. Le masque de sous-réseau permet de déterminer la frontière entre ces deux segments, en indiquant quels bits correspondent à l’identifiant du réseau et lesquels à celui de l’hôte.

Composition d’un masque sous-réseau

Tout comme une adresse IP, le masque de sous-réseau est composé de 4 octets et est donc codé en 32 bits (4 octets * 8 bits).

Il doit exister une contiguïté des bits. En d’autres termes, il doit y avoir plusieurs 1 à gauche et plusieurs 0 à droite. Le mélange de 0 et de 1 est interdit et illogique pour le masque de sous-réseau.

Par exemple, 255.255.128.0 est bien un masque de sous-réseau.

Utilisation d’un masque sous-réseau

Nous associons systématiquement un masque de sous-réseau à une adresse IP.

Par exemple : 194.250.0.5 avec un masque sous-réseau de 255.255.224.0. Le masque nous permet d’identifier la partie réseau et la partie machine. Dans ce cas avec l’adresse IP de 194.250.0.5 = 11000010.11111010.00000000.00000101 et le masque de 255.255.224.0 = 11111111.11111111.11100000.00000000, nous découvrons la partie réseau (soulignée) et la partie machine : 11000010.11111010.00000000.00000101 !

Écriture des masques CIDR

Il existe une méthode très rapide qui identifie le masque de sous-réseau. C’est l’écriture des masques CIDR. Puisqu’il y a contiguïté des bits et que le masque de sous-réseau est codé en 32 bits, si nous connaissons le nombre de 1, nous saurons forcément le nombre de 0. Ainsi grâce à cette méthode, au lieu d’écrire 194.250.0.5/255.255.128.0, nous écrirons 194.250.0.5/25. Le nombre 25 correspond au nombre de 1 dans le masque de sous-réseau binaire de l’exemple.

Nombre d’adresses disponibles

Le nombre total d’adresses dans un sous-réseau dépend du nombre de bits réservés à la partie hôte, c’est-à-dire le nombre de zéros dans le masque. La formule utilisée est : 2^{nombre de bits hôte}.

Dans l’exemple précédent (/25), il y a 7 bits pour la partie hôte. Cela donne 2⁷ = 128 adresses au total. Mais, en IPv4, deux adresses sont généralement réservées (adresse réseau et adresse de diffusion), ce qui laisse 126 adresses utilisables.

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